❓️Cette question qui semble saugrenue s’est vraiment posée récemment chez un client.

J’explique…

👉 On est en plein process budgétaire avec ce client.
Pour la 1ère fois, chaque manager est responsable d’établir son budget, de le saisir dans le logiciel, et ensuite de le suivre.

📌 Un responsable de site, au moment du chiffrage de ses charges N+1, a fait la liste des dépenses et des consommables de son site.

💩 C’est alors que la question du « PQ » s’est posée. Doit-on compter ce type de dépense dans un budget ?

Voici mes conseils :

❌️ Quand on fait un budget, on n’est pas au centime près. Donc on ne va pas estimer le nombre précis de rouleaux de papier toilette qui sera utilisé l’année prochaine.

✅️ En revanche, ce genre de depense bête mais indispensable doit être inclue dans le budget. La meilleure technique : reprendre le montant fait réellement sur l’année N et le reporter sur N+1, avec un eventuel ajustement.

⚠️ On ne fait pas cette démarche pour le papier toilette,
puis pour les éponges,
puis pour les bouteilles de javel….
On regroupe des grosses catégories de dépense et c’est sur ces grandes catégories de dépense qu’on travaille.

🐢 De manière générale, dans vos calculs de coûts de revient, attention aux « faux frais ». Le genre de « petite dépense » qui semble non significative peut en fait devenir significative si on la répète souvent.

Exemple : Un de mes clients qui offre régulièrement le petit déjeuner à ses clients pensait que le café et les viennoiseries mensuelles ne représentaient rien du tout.
Finalement, en creusant, j’ai mis en évidence que ces « petites dépenses » étaient loin d’être transparentes et devaient être réellement prises en compte dans le coût de revient.

💡Et toi, tu te poses aussi des questions existentielles dans ton job ?